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En direct de Louviers...

 

Il y’a la BD que l’on aime, qui divertit, qui éduque ou qui fascine et puis… il y a celle qui te retourne le cerveau !

La Route, ceux qui n’ont pas lu le livre : ont vu le film et vice versa, les possédés adorent les 2 et enfin, une autre catégorie de « Fous Furieux » va apparaitre avec ceux qui affectionnent les 3 « Livre, Film & BD ».

Pourtant, ce type « de balade » n’est pas pour tout le monde, car dur, flippant, poignant, nihiliste et bougrement tragique. Pourtant, les pages de cet album sont d’une beauté absolue. Les nuances de couleurs apportent un réalisme saisissant, c’est bien simple : à peine la page tournée, on connait la température et on sent bien… qu’on va se faire bouffer. Chaque case est un petit tableau, chaque mot est pesé et chaque teinte est calibrée. En clair, c’est très (mais alors très) impressionnant !

Le pitch : L’apocalypse a détruit la civilisation. Quelques survivants sillonnent les routes à la recherche de nourriture ou d’un endroit pour dormir. Leur voyage déjà périlleux va se compliquer, car rapidement des hordes de barbares vont se former pour « piller, tuer, violer et même manger » tout âme qui vive. Un père & son fils vont braver 1000 dangers pour atteindre la côte-Sud, en espérant trouver au moins un point de repos. Hélas, leur périple sera férocement difficile, car outre les mabouls à éviter… le climat mélangeant « pluies, cendres, neiges & température glaciale » va sévèrement compliquer la tâche.

Bilan des courses : Passionnant, Obsédant, Troublant & très Flippant !

3 Francs...

Ou plutôt : l’homme qui refuse de mourir. Certes, tu oublies Braddock & Rambo, parce que là… on passe au niveau supérieur ! L’histoire se déroule en 1944, les nazis quittent la Finlande avec l’ordre de tout raser. 

Le pays est à feu et à sang, mais un homme « solitaire » ne semble pas être concerné. En effet, loin de tout, il vit en pleine nature avec comme compagnons un Bedlington et un cheval. 

Nous apprenons plus tard, qu’il s’agit d’un ancien soldat reconverti en chercheur d’or et bonne pioche (c’est le cas d’le dire), il va en trouver ! Pliant les gaules pour rentrer chez lui, il va tomber sur une compagnie « Camion, Side-car & Char » de SS et devinez ? Ils vont lui chercher des noises. 

Dès la première embrouille, on sent bien que le vieux mec ne plaisante pas.  A cet instant, le film s’élance, entre un bon vieux Grind Tarantinesque et le survival des familles. 

Autant dire, qu’il va y’avoir de la rotule pétée, des explosions avec corps en charpie et des actes de bravoures frôlant l’irrationalité teintée de folie douce. Si si… il attaque un Panzer à main nue et un avion à la pioche !

                                       Même notre Dieu à tous "Steven" ne fait pas ça...

Bref, un homme, une légende, un Babayaga (un vrai) qui voulait juste qu’on lui foute la paix… hélas, les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît « disait Michel Audiard ». Nous voilà embarqué pour 90 minutes de bonheur avec une intensité palpable, une bonne zique (qui m’a fait penser au grouppe Mongol The Hu) et une image vraiment cool à tel point que certains plans m’ont rappelé Mad Max 2, c’est dire !

Jalmari Helander (Père Noël origines & Big Game) nous expédie un skud visuel avec un Jorma Tommilan plus furax que jamais, une bande de nazis très convaincantes et de belles sauvageonnes, yes… on en redemande !

Bilan des courses : un film bourrin, cruel, âpre et brutal.